Groupons-nous dès demain !
Parti communiste français---->(marxiste)
pour un PCF révolutionnaire de notre temps
« L’histoire de toute société jusqu’à nos jours n’a été que l’histoire de la lutte de classes »
Karl Marx, Le Manifeste du parti communiste
Communistes, mais on se soigne… par F.Arzalier
En ce qui concerne la liaison PCF-PGE à l'intérieur de l'UE par V.Fère
LE SPECTRE du COMMUNISME N'A PAS FINI DE HANTER LA MONDIALISATION
CAPITALISTE EN CRISE par G.Gastaud
Des questions qui se posent à tous les
communistes par V.Fère
L’HUMA ne doit pas cesser d’ÊTRE l’HUMA par
H.Alleg
Démarche participative... par
V.Fère
Nord-Est Parisien et de Seine Saint Denis",
92 rue de Belleville, 75020 Paris
e-mail : fvrpcf.parisne93@yahoo.fr
avec Georges Hage appuyé par des
militants communistes du PCF ou non de toute la France
Solidnet.org : l'actualité internationale des
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revue trimestrielle des rencontres internationales
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internationale
la revue annuelle théorique et politique des
partis communistes et ouvriers
N°1 décembre 2009 est paru en
anglais et espagnol
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Après la mascarade de l'assemblée du 9 décembre 2007
La section du 15° arrondissement de Paris écrit : "La direction n'est pas arrivée à étouffer ce qui s'est exprimé massivement dans le parti, dans ses assemblées / le refus de la disparition du PCF"
Pourtant tout a été tenté pour écraser cette volonté à commencer par Dartignolles qui fait une déclaration au Monde avant même de prononcer son rapport d'ouverture, suivi par une organisation " en ruche ", et enfin les interventions limitées 44 pour 350 demandes de paroles
La démocratie bafouée une fois de plus
Que dire de la manœuvre de Bessac qui dans son rapport de synthèse fait dire le contraire des décisions des " ruches " se faisant tout de même désavouer par M.G.Buffet
Quelle démonstration anti-démocrate de ceux qui ne cessent de renvoyer l'URSS dans les poubelles de l'histoire. Il s'agit bien des mêmes réflexes de conservation du pouvoir contre l'avis des militants (telle la chambre des soviet dénaturée en chambre d'enregistrement)
Cependant la manœuvre a avorté, cette direction n'a plus le pouvoir de brader le parti des travailleurs qui est l'outil incontournable pour une transformation radicale de la société
ET MAINTENANT CAMARADES ?
De toutes parts est montée l'opposition au bradage et au glissement continu de notre parti vers la sociale-démocratie
Les cellules se sont réunies les sections ont voté massivement contre cette entreprise suicidaire, Les jeunes " Enfants de la crise du capitalisme " font le choix du communisme
Telle la liste des jeunes des sections de Amiens, Bagneux, Bagnolet, Bourbon, Bordeaux, Brest, Coutras, Drancy, Epinay/Seine, Guîtres, Gennevilliers, Halluin, La Courneuve, Lyon , Marseille, Montreuil, Nanterre, Nantes, Paris 11°, Rennes, Strasbourg, Toulouse, etc. etc.
*Les groupes d'opposition se manifestent de plus en plus fortement
Il est maintenant urgent et nécessaire d'unir ces forces sur des bases communes et de construire un texte commun et mener une bataille commune Nos appréciations différentes sont a présent académiques, il s'agit de reconstruire la maison en partie détruite par les aventuristes
Tels les communistes italiens orphelins de leur parti de classe dont " la chose " demande maintenant son adhésion a l'internationale socialiste
Afin d'exiger que les responsables, élus dans nos directions fédérales et nationale, cessent de mener leur campagne de sabotage du parti.
S'ils le veulent la porte du parti est ouverte afin de faciliter leur réinsertion chez les socialistes ou autres ! De toutes façons nous voulons leur démission immédiate des postes de direction qu'ils occupent
Dehors dirigeants fêlons laissez les communistes de ce pays se préoccuper du sort des travailleurs en lutte pour leurs conditions d'existence. Le parti communiste ne vous appartient pas.
Le parti communiste est le bien des salariés, pas des petits bourgeois
Dehors allez mener votre trahison de classe ailleurs.
M.Mélinand Décembre 2007
Adresse aux délégués communistes
Le samedi 15 septembre au Village du Livre à la fête de l'Huma, les camarades Léon Landini et Georges Gastaud représentant la CAC ont rencontrés André Gérin et Jean Miaille animateurs de la rencontre de Vénissieux où ils ont discuté fraternellement au sujet des derniers évènements sur la nécessité d'unir les communistes autour d'un vrai parti communiste sur un projet révolutionnaire novateur.
Ils ont convenu de reprendre contact pour se rencontrer la semaine prochaine.
(d'après un appel de la Confédération d'Action Communiste présidée par Georges Hage, a. député communiste du Nord) La loi de service minimum » presenté par Sarkozy vise en réalité à liquider le droit de grève dans les transports (pour commencer : car si cette loi scélérate passe, tous les travailleurs et tous les étudiants subiront des contraintes analogues). En effet, la « loi‑cadre » sur le « service minimum » réduirait à rien le droit des salariés à faire grève, puisque : 1. tout grévlste devrait avertir son employeur 48 h avant la grève : cela nie le droit individuel de chaque citoyen de décider jusqu'au dernier instant de son engagement dans un mouvement de grève ; et dans les entreprises ou la répression est forte, ce dispositif donnerait des moyens de pression accrus au patronat ; 2. les non‑grevistes devraient remplacer les grévistes ; en annulant les effets perturbateurs de la grève, le pouvoir veut annuler la grève elle‑même ; le patronat aurait les moyens de briser la grève en transformant les non grevistes en « jaunes » au mepris de la dignité de tous ; ce qui aurait de graves conséquences sur le climat interne des entreprises ; 3. une grève de plus de 7 jours serait soumise à contrôle judiciaire ; il s'agit de mettre le mouvement syndical sous tutelle d'Etat, de jeter la suspicion sur les syndicats, de donner de nouveaux pretextes à repression policiere ; or les salaries hesitants ont bien moins à craindre des collegues grevistes que des pressions patronales ! A l'inverse, le patronat n'aurait aucune obligation de négocier pendant le conflit 4. aucune mesure légale ne sera prise pour réglementer le droix de grève illimité (de sabotage et prise d'otage NDLR) dont disposent les grands patrons et les actionnaires capitalistes ; ils pourront continuer à faire la grève de l’impot en quittant la France; les actionnaires pourront continuer à faire la grève de l’investissement en retirant brutalement leurs billes (comme Lagardere I'a recemment fait chez Airbus !) ou en delocalisant I'entreprise dès que les salariés osent revendiquer l'amélioration de leur sort ! 5. l'expression « service minimum » est mensongère car les cheminots, traminots, marins, etc., n'utilisent la grève qu'en dernier recours pour défendre, non seulement leurs interêts de salariés, mais aussi et surtout, la qualité du service public: le « service minimum », c'est celui qu'imposent quotidiennement aux usagers des transports les politiques patronales, gouvernementales et européennes qui privent les services publics (SNCF, RATP, bus...) des crédits nécessaires pour bien fonctionner ! 6. l’UMP et le MEDEF, qui disposent déjà de tous les leviers de commande, veulent briser le droit de grève parce qu'ils veulent détruire l’ultime moyen légal de défense dont peut disposer notre peuple durant les cinq prochaines années contre les graves mesures en préparation ; si le pouvoir parvenait à briser les secteurs qui ont le plus resisté ces dernieres années (cheminots, enseignants, etudiants...), il pourrait imposer sans resistance les graves mesures qu'il projette : franchise médicale, TVA antisociale, casse finale des retraites (régimes spéciaux ET général !), contrat de travail précaire unique, mise à mort des statuts et des conventions collectives, concurrence entre les universités et entre les lycées, casse de l’indemnisation du chomage, privatisations, arasement des libertés syndicales, travail du dimanche, etc. N'oublions pas que le droit de grève à été l’une des principales revendications des luttes populaires en France, noyé dans le sang lors de la commune de Paris en 1871 (plus de 20 000 morts) ou réprimé comme pour la grève des cheminots en 1920 (environ 20 000 licenciés). Il n'a été réellement reconnu qu'en 1945, à une époque ou le grand patronat français était totalement discrédité après sa collaboration éhontée avec les nazis (cf « le choix de la défaite » de l'universitaire Annie Lacroix Riz, Paris, colin, 2006). Pour défendre le droit de grève, dès la rentrée, préparons le TOUS ENSEMBLE et en même temps, préparons la grève générale pour battre le gouvernement et ses réformes antisociales ! |
Henri Alleg, Georges Hage, Leon Landini
Aux organisateurs de la rencontre de Vénissieux
Aux bons soins d’André Gerin
Chers camarades,
Dans la situation très périlleuse que vivent les communistes et les travailleurs de France, il est urgent de s'unir sur des positions de classe pour faire revivre un parti communiste digne de ce nom; pour commencer, ne faut-il pas relancer ensemble l'action communiste dans les masses? A cet égard, les signataires du texte "Groupons-nous dès demain" ont pris leur responsabilité en formant la CAC et G. Hage a pris les siennes en s'adressant aux participants à la rencontre de Vénissieux du 1er septembre.
La motion finale votée à Vénissieux comporte une avancée qui peut faciliter l'unité puisqu'elle n'enferme pas a priori la lutte à venir dans les limites du PCF et de son éventuel "redressement" (ce qui aurait pour effet d'exclure les camarades très nombreux qui sont hors du parti). La motion parle au contraire de la nécessité de s'unir et de s'organiser unitairement pour que les communistes "affirment leur détermination, chacun à leur place, à combattre (la direction du PCF) et à faire vivre, en toute circonstance, un parti communiste, ancré dans la lutte des classes et le combat révolutionnaire".
Cela pourrait permettre, à condition qu'un instrument de coordination ouvert et unitaire soit créé avec les communistes extérieurs au Parti et leurs représentants organisés, d'organiser l'action commune, de fédérer, de s'adresser en commun aux communistes membres du PCF, de préparer la continuité du vrai parti communiste sur la base de la phrase d'A.Tollet s'adressant aux dirigeants du PCF: "il y a eu et il y aura un PC en France, avec, sans ou contre vous". Certes la motion adoptée à Vénissieux n'est pas de notre point de vue complète: il faudrait selon nous se battre contre TOUTE constitution européenne, pour la rupture totale de la France avec l'UE de Maastricht, car la dérive liquidatrice qui arrive à son terme a coïncidé depuis toujours avec l'illusion eurocommuniste d'une réorientation de l'UE, cette structure intrinsèquement impérialiste, vers l'impossible "Europe sociale".
Mais ce point pourrait sans doute être éclairci par la discussion. Et pour le reste, la mise en place d'une structure de discussion et d'action nationale n'empêcherait nullement les divergences existantes de continuer de s'exprimer le cas échéant dans les lieux et espaces appropriés. Nous savons certes qu'il y a des dissentiments, des rancoeurs, mais il faut faire un bout de chemin DE CHAQUE COTE car si nous ne parvenons pas à créer rapidement une dynamique unitaire dans l'action, l'année 2007/2008 risque de porter un coup fatal à notre cause communiste, tout en rendant irréversibles les dégâts de la rupture sarkozyste.
C'est pourquoi nous suggérons une rencontre rapide, dans un esprit mutuellement constructif et responsable, des organisateurs de la rencontre de Vénissieux et des animateurs de la CAC pour envisager ensemble les décisions nécessaires. Un premier contact pourrait avoir lieu sur la fête de l'Huma, que ce soit au stand du PRCF qui héberge la CAC, ou ailleurs.
Nous savons certes que le forum de Vénissieux n'a pas de structure organisée officielle, mais nous avons noté qu'un appel à s'organiser et à se coordonner avait été lancé. Il devrait donc être possible de discuter rapidement dans un esprit constructif de manière à "reconstruire l'espoir" d'une dynamique unitaire dans l'action.
Merci de répondre très rapidement!
Fraternelles salutations
Léon Landini, Henri Alleg, Georges HageLe projet de loi sur l'autonomie des universités est examiné au Parlement ces jours-ci.
Un projet de loi que la Confédération d'Action Communiste (CAC) condamne sans
ambiguïté, dans sa philosophie comme sur la forme.
Sur le fond, ce projet représente une vassalisation des universités aux
desiderata du patronat et une privatisation de l'enseignement supérieur.
Tout d'abord, du fait d'un désengagement financier de l'Etat depuis de
nombreuses années, les universités sont financièrement en grande difficulté.
En proposant l'introduction de financement privés pour, dans les faits, compenser la
pénurie budgétaire dont l'Etat lui-même est responsable, le Gouvernement livre pieds
et poings liés les universités aux intérêts privés capitalistes.
Cette réforme va avoir pour conséquence une probable mise en concurrence entre
universités à travers la course aux financements privés qui ne manquera pas d'avoir lieu.
Et qui produira des déséquilibres graves entre universités, filières, et donc étudiants.
Une remise en cause de la conception de service public (qui repose sur l'égalité de
traitement entre usagers / étudiants) dans l'enseignement supérieur.
La mise en oeuvre de cette réforme serait aussi confiée en pratique à des présidents
d'universités hissés au rang de PDG d'entreprises, par transposition d'une conception
managériale à l'anglo-saxonne pour le moins contestable.Avec, par exemple la possibilité
laissée aux présidents d'universités de recruter des enseignants à statut contractuel,
véritable "mercenariat" qui débouchera sur un recrutement à 2 vitesses avec des
enseignants embauchés à des salaires différents et que ne pourront s'offrir que les
universités les plus riches.
Sans compter les craintes qui continuent à planer sur d’autres questions qui ne
manqueront pas d'être remises sur le tapis ultérieurement: hausse substantielle des frais
d'inscription à l'université, sélection à l'entrée de l'université et à bac + 3, etc.
Enfin, sur la forme, que dire d'une réforme votée en catimini en juillet, en pleines vacances,
au terme d'une pseudo-concertation menée à la hussarde?
Pour toutes ces raisons, la CAC s'oppose sans compromission à cette réforme et
ne peut que que regretter les ambiguités de la gauche institutionnelle (PCF compris
malheureusement), qui, tout en critiquant le projet en cours d'examen, accepte le
principe de l'autonomie des universités.
La CAC prendra toute sa place afin de contribuer à créer une mobilisation la plus
massive et efficace possible afin de défendre une Université de service public, laïque
et gratuite, de qualité et ouverte à tous. Elle soutiendra tous ceux (étudiants, enseignants,
personnel IATOS, etc.) qui souhaitent construire un rapport de force effectif et massif
face aux projets du Gouvernement sur l'enseignement supérieur
(autonomie des universités, mais aussi refonte de l'aide sociale avec attribution de
bourses au mérite) afin de le faire reculer.
Dans la diversité de leur situation locale, de leur histoire et de leurs analyses, 150 communistes, membres ou non du P.C.F, délégués de 26 départements ont fait le constat que l’existence d’un Parti communiste en France et la revitalisation d’un point de vue communiste sont plus que jamais nécessaires.
Le capitalisme mondialisé, dominant toutes les régions du monde et tous les domaines de la vie, fait la preuve de sa nocivité et de son incapacité à répondre aux besoins de l’Homme. Face à cela, il faut une organisation politique
qui offre une autre perspective de développement,
qui affirme que le capitalisme n’est pas la fin de l’Histoire,
qui travaille à inventer le socialisme du 21ème siècle,
qui réaffirme la nécessité du communisme,
Cela ne se fera pas sans permettre à la classe ouvrière de notre temps, au monde du travail dans sa diversité, au peuple, à la jeunesse d’intervenir dans le combat anticapitaliste.
Ils font le constat que la direction du PCF tourne le dos à cette exigence. Elle organise le recul des idées communistes. Elle fait le choix de prolonger la stratégie qui a conduit au désastre électoral des présidentielles, 1,9%. Refusant d’en tirer les leçons, elle poursuit le processus de liquidation et met à l’ordre du jour de deux prochains congrès, fin 2007 et fin 2008, la question de la disparition du PCF.
Ils dénoncent cette orientation et affirment leur détermination, chacun à leur place, à faire vivre, en toute circonstance, les idées communistes et un parti communiste ancré dans la lutte des classes et le combat révolutionnaire.
Pour eux, cet objectif commun est indissociable de leur engagement dans les entreprises et les quartiers, contre la politique au service du MEDEF, antisociale, antinationale, sécuritaire et guerrière, menée par Nicolas Sarkozy. Ils s’engagent
A poursuivre le rassemblement du NON à la constitution européenne et à lutter contre la mondialisation, en particulier en mobilisant contre tout nouveau traité,
A lutter pour la reconquête de la souveraineté populaire, la sortie de l’OTAN et la préservation des acquis du Conseil National de la Résistance,
A être partie prenante de la lutte internationaliste avec les partis communistes et progressistes du monde.
A lutter avec les peuples de la terre pour la paix, le désarmement et la solidarité internationale contre l’impérialisme au moment où Nicolas Sarkozy vient d’afficher son alignement sur Bush.
Les participants à cette rencontre affirment leur volonté de se rencontrer pour poursuivre le débat, de se coordonner de façon durable et régulière dans l’objectif de travailler au rassemblement de tous les communistes pour un autre projet de société.
Un premier rendez-vous est proposé à la fête de l’humanité sur plusieurs stands qui afficheront cet appel. Les signataires appellent les communistes qui le partagent à se retrouver fin Octobre dans une nouvelle rencontre nationale.
Vénissieux, le 1er septembre 2007
Chers camarades,
Ayant appris incidemment votre initiative d’aujourd’hui, je me suis permis dans l’urgence de contacter mon camarade André Gerin pour lui proposer de vous adresser ce message. Je n’ai pas eu le temps de consulter mes amis du PRCF et de la toute nouvelle Confédération d’Action Communiste qui regroupe les quelques centaines de signataires du texte « Groupons-nous dès demain », dont j’ai pris l’initiative avec Georges Gastaud, Caroline Andréani et d’autres camarades. Je crois néanmoins être fidèle à l’esprit unitaire qui préside à la création de la CAC en engageant le dialogue avec vous dans cette situation politique si dangereuse pour l’avenir du communisme français, de la classe ouvrière et de la nation républicaine.
Je n’épiloguerai pas sur la signification profondément liquidatrice de la « mutation ». Le PCF actuel n’a plus de communiste que son nom, en vertu duquel continuent d’adhérer à ce parti décommunisé un certain nombre de militants sincères, dont je fais d’ailleurs encore partie.
Non seulement il s’agit d’une nouvelle trahison de classe, mais il s’agit d’une profonde absurdité politique. A l’heure où la droite dure triomphe en France et dans le monde, le moment est mal venu de faire des courbettes à l’idéologie dominante anticommuniste. Il faut au contraire prendre la tête sur des bases communistes d’une vraie résistance de classe en dénonçant Sarkozy pour ce qu’il est, le fascisant représentant du grand capital, le fourrier de l’impérialisme US, l’ami du MEDEF, le commis de l’Europe de Bruxelles en mal de revanche sur le NON du 29 mai 2005. Plus que jamais, face à la droite ultra, les travailleurs et les jeunes ont besoin d’un vrai Parti Communiste continuant clairement le combat des Communards et des Bolcheviks dans les formes de notre temps. Mais comment parvenir à ce but ? Pour ma part, j’y vois les conditions suivantes :
- il faut voir dans l’action les véritables communistes, en respectant les formes d’organisation qu’ils se sont trouvées, qu’ils soient ou non membres du PCF, qu’ils se soient ou non regroupés dans des structures telles que le PRCF, la Gauche Co, Rouge Vif, la Coordination du nord, etc. C’est d’abord sur le terrain de l’action de classe, désertée par la direction petite-bourgeoise du parti, que les travailleurs ont besoin des communistes. Pour ce faire, la Confédération d’Action Communiste s’est formée sur trois grands objectifs d’action qui sont admissibles a minima pour tout vrai communiste :
- 1- tout d’abord, il faut un vrai programme de lutte de classe, ce qui implique de refuser de négocier les régressions sarkozystes, de revendiquer la reconstitution et l’élargissement des grandes conquêtes sociales de 36, 45, et 68, de satisfaire aux dépens du grand capital les revendications de la classe ouvrière et des autres couches non monopolistes, de nationaliser les secteurs clés de l’économie. Mais tout cela est impossible sans exiger la rupture totale de la France avec l’Union Européenne de Maastricht pour reconquérir notre pleine souveraineté nationale, et bâtir de nouveaux traités internationaux progressistes s’inspirant du magnifique exemple donné sur ce terrain par Chavez et par Fidel. Il faut en particulier en finir avec le slogan mensonger de l’Europe sociale qui ne peut que mettre les communistes à la remorque de l’UE impérialiste et de la social-démocratie.
- 2- il faut aussi clairement combattre toute criminalisation du communisme en défendant clairement l’héritage de Marx et de Lénine contre la chasse aux sorcières géantes qui déferle sur l’Europe. Cessons de nous auto-flageller en mettant stupidement sur un même plan le IIIème Reich et le pays de Stalingrad.
3- Enfin, osons dire clairement que la classe des travailleurs salariés à droit à un vrai parti à elle, un parti marxiste, révolutionnaire, un parti de combat, un parti communiste, et non une auberge espagnole où règne la division, la lutte des places et la paralysie.
Sur ces bases, pourquoi ne pas lancer ensemble de grandes campagnes de lutte contre TOUTE constitution européenne, y compris le nouveau traité Merkel-Sarkozy, contre toute atteinte au droit de grève, contre les méfaits de l’euro, etc ? Même si nous ne sommes pas d’accord sur tout, pourquoi ne pas nous retrouver dans l’action en étant utile aux travailleurs ICI et MAINTENANT ?
Cela ne signifie pas qu’il faille se désintéresser du congrès du PCF. Comment y intervenir ensemble pour regrouper toute l’opposition de gauche sur des mots d’ordre clairs, permettant de tendre la main aux milliers de camarades qui ont été écartés du parti, tout en rompant clairement avec les dirigeants mutants et les refondateurs qui dominent l’appareil et la direction ?
- la première des choses est de ne pas se regrouper sur des mots d’ordre flous, en particulier sur l’Europe
- la seconde, c’est de ne pas exiger en préalable à l’action commune que les camarades qui ont quitté le PCF et qui ont créé autre chose pour faire vivre la lutte, réintègrent le PCF, ce qui est d’ailleurs physiquement impossible la plupart du temps. Ceux qui sont dehors ne doivent pas exiger que ceux qui sont dedans s’en aillent, mais ils doivent obtenir la même tolérance de ceux qui sont dedans.
- Quand la problématique du prochain congrès est officiellement de savoir si le PCF va ou non rester fidèle au « C » de son nom , il n’est pas réaliste de parler de reconquête. C’est l’expérience qui tranchera, prononçons-nous ensemble sur le thème « nous voulons un vrai PC de classe et de combat pour résister à l’UE et Sarkozy ». Et unissons-nous ENTRE COMMUNISTES par delà le clivage de la carte.
-Enfin, alertons solennellement les communistes et les travailleurs. Des liquidateurs anticommunistes ne peuvent plus rester éternellement membres du même parti, à côté de communistes fidèles au camp des salariés. Tôt ou tard, comme au congrès de Tours, les réformistes et les révolutionnaires doivent se séparer. La direction nous annonce deux congrès pour liquider ce qui reste du PCF. A l’issue de ces deux congrès, resterons-nous avec elle en traînant les pieds mais en suivant, deviendrions-nous l’aile gauche du Parti de la Gauche Franco-européenne ou serons-nous EN RUPTURE avec ceux qui veulent en finir avec le communisme, les continuateurs du vrai parti communiste, AVEC les camarades aujourd’hui extérieurs au PCF en titre ?
Dans tous les cas, la même conclusion s’impose : pour aujourd’hui et pour demain, GROUPONS – NOUS DANS L’ACTION, joignons les efforts de la CAC et les vôtres sans exclure quiconque.
Merci de votre patience envers le vétéran de la lutte anti-mutation que je suis !
à vos agendas !
90e anniversaire du Parti Communiste Portugais - 6 mars 1921/2011
50e anniversaire du vol spatial de Youri Gagarine - 12 avril 1961/2011
100e anniversaire du journal "Pravda" - 5 mai
1912/2012
REFERENDUM
D'INITIATIVE POPULAIRE : DONNONS LA PAROLE AU PEUPLE
!
NON A LA PRIVATISATION DE LA POSTE - REFERENDUM NATIONAL SUR L'OUVERTURE DU CAPITAL DE L'ENTREPRISE PUBLIQUE EN SOCIETE ANONYME
Promesse non tenue, à qui le tour ? La Poste !
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LIENS DIVERS A VISITER
Le Manifeste, journal communiste
Le Temps des Cerises, éditeur
Liberté 62, hebdomadaire communiste du Pas de Calais
LIENS DES PARTIS COMMUNISTES AU POUVOIR ou 1er PARTIS D'OPPOSITIONS
KPRF, Parti communiste de la Fédération de Russie
Pravda, journal du KPRF
Education Politique, revue du Comité central du KPRF
Parti communiste de la République de Moldavie
Comunistul, organe central du PCRM
Parti communiste de Chine
Le Quotidien du Peuple (Renmin Ribao) organe central du PCC
Qiushi, revue théorique du Comité central du PCC : www.sinoperi.com/qiushi/
Granma, organe central du PCCu
Cuba socialista, revue théorique du Comité central du PCCu : www.cubasocialista.cu
Parti communiste du Vietnam
Nhan Dan, organe central du PCV
Tạp chí Cộng sản, revue théorique du Comité central du PCV : www.tapchicongsan.org.vn/
Parti communiste du Népal (marxiste-léniniste unifié)
New Era, organe central du PCN (UML)
AKEL, Parti progressiste des travailleurs de Chypre
Haravgi, journal de l'AKEL