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Mobilisation pour un PCF (M)

nullRéseau communiste "Faire vivre et renforcer le PCF

Nord-Est Parisien et de Seine Saint Denis",
92 rue de Belleville, 75020 Paris
e-mail : fvrpcf.parisne93@yahoo.fr

 

avec Georges Hage appuyé par des

militants communistes du PCF ou non de toute la France 

 



Ruban franchement rouge pour Georges Hage
- ex-vice-président de l'assemblée nationale
- ex-député du Nord
- Chevalier de la Légion d'honneur

Solidarité internationaliste

Solidnet.org : l'actualité internationale des

partis communistes et ouvriers


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annuelles des partis communistes et ouvriers

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12 avril 2007 4 12 /04 /avril /2007 20:31
Compte-rendu de l’Assemblée générale des signataires
du texte « Groupons-nous dès demain », Aubervilliers, 30 juin 2007
(fondation d’une Confédération d’Action Communiste)
 
La rencontre étant initialement conçue comme un rendez-vous exploratoire des initiateurs du texte, une salle d’une vingtaine de places était prévue pour accueillir les participants. Comme plus de soixante personnes, sans compter les excusés, se pressaient rue H.-Barbusse, il a fallu déplacer la réunion dans des locaux plus vastes !
 
La réunion a été présidée par Caroline Andréani, membre de la Gauche com (à titre perso) et élue au CN du PCF sur une liste d’opposition ; G. Hage a prononcé l’allocution d’ouverture ci-jointe.
 
Odile Hage a fait le compte-rendu des réponses au courrier adressé aux communistes par G. Hage ; 300 signatures enthousiastes, quelques lettres critiques mais fraternelles auxquelles il sera répondu, une réponse provoquante d’un dirigeant du groupe « communistes » présidé par R. Perlican, qui a eu la suprême élégance de se présenter contre le successeur et suppléant de G. Hage dans le nord, sans même avoir la courtoisie d’informer la section de Douai du PCF, engagée depuis longtemps dans la lutte contre la mutation !.
 
G. Gastaud a, à la demande de G. Hage, re-précisé les bases politiques minimales qui fondent la future Confédération d’Action Communiste (CAC) que 300 signataires appellent à construire. G.G. a également fait des propositions d’actions et d’organisation, il a également évoqué la nécessité d’unir dans la Confédération des membres du PCF et des camarades qui n’en sont plus membres, pour peu qu’ils soient d’accord sur le contenu politique minimal proposé (refus de laisser criminaliser l’expérience communiste du 20ème siècle et la 1ère expérience historique de construction du socialisme, défense de la Révolution d’Octobre et du Congrès de Tours, mais débat communiste ouvert sur cette expérience, à partir de critères de classe ; lutte pour sortir la France de l’UE des traités supranationaux et néolibéraux pour reconquérir l’indépendance nationale, ouvrir la voie à une rupture progressiste avec le grand capital, lutter pour une Europe des luttes et de nouvaux traités internationaux progressistes, reprendre la marche vers la transformation révolutionnaire du pays ; sur le plan structurel, G. Gastaud a proposé une structuration souple ; tout d’abord, la CAC n’annule pas les organisations communistes existantes, elle n’est pas une nouvelle organisation mais un lieu de mise en commun ouvert également aux nombreux communistes qui ne sont plus organisés nulle part ; quand après discussion il y aura un accord très large sur une décision ou sur une déclaration, elles deviendront décisions de la CAC et toute organisation ou camarade utilisant la déclaration sera tenu de faire référence à la CAC ; quand il n’y aura pas accord global, mais seulement majoritaire (ou à fortiori si le texte est minoritaire), il sera communiqué comme texte « en libre usage », et chaque composante de la CAC pourra l’utiliser ou pas à sa guise.
 
Au titre des actions, GG a proposé de lancer un tract ou une déclaration sur la défense du droit de grève, sur le refus de toute constitution européenne « mini » ou « maxi », sur la lutte contre la loi sur l’autonomie des Université, pour la défense de l’Education nationale. Un site internet et des moyens de communication électroniques seront créés de manière à premettre une information continue et un fonctionnement souple. Concernant le futur congrès du PCF, G. Gastaud a suggéré que les communistes, qu’ils soient membres ou pas du PCF, s’y expriment ensemble sur les bases du texte Groupons-nous dès demain, pour peser sur le congrès sans préjuger de la redressabilité ou pas du PCF, mais sur l’idée que plus que jamais, face à l’ultra-droite de Sarkozy, face à l’UE, face à l’impérialisme US, face à la décomposition de la gauche traditionnelle et aux dérives de la direction mutante du PCF, il faut un vrai parti communiste de combat.
 
La discussion qui a suivi a été riche et fraternelle, très constructive. Plusieurs camarades ont dit leur bonheur de se retrouver enfin dans une ambiance communiste digne de ce nom: il y a eu une vingtaine d'interventions.
Ont également contribué au débat les camarades de la Coordination communiste du nord (W. Roger) et du Cercle communiste d’Alsace, ainsi que des camarades d’une organisation bordelaise regroupant des communistes pour l’essentiel adhérents au PCF (CCCM). La CC nord était observatrice ; ses délégués ont attiré l’attention sur l’existence d’un collectif d’organisations intitulé CNU, demandé quels contacts la CAC comptait prendre avec les Rouges vifs et avec d’autres tentatives de regroupement ; la CC est réservée sur l’idée de faire participer des inorganisés à une Confédération car cela met sur un même plan des collectifs et des individus ; la CC souhaite également que la CAC soit organisatrice de débats entre communistes ;
 
La synthèse a été faite par G.G. qui a constaté l’accord quasi-unanime des camarades. Répondant à la CC du nord, G. Gastaud a observé que pour les intitiateurs de GNDD s’étaient adressés à toutes les mouvances connues d’eux ; ils continueront d’informer et d’inviter les mouvances et organisations qui n’ont pas répondu et qui peuvent rejoindre la CAC à tout moment sur les bases du texte GNDD, ou encore, coopérer du dehors aux actions si cette formule leur convient mieux dans un premier temps ; concernant les isolés, la CAC se doit de les accueillir car étant donné les divisions et les dispersions actuelles, la majorité des vrais communistes n’est vraisemblablement organisée nulle part et on ne peut se contenter d’additionner les structures existantes si l’on veut créer une dynamique de reconstruction et de renaissance communiste. Concernant les débats, la CAC peut parfaitement y venir, mais elle ne pourra pas tout faire à la fois et le plus urgent est d’aider les travailleurs à résister à la terrible « rupture » sarkozyste, qui menace de ravager tous les acquis. Concernant le camarade qui a défendu l’idée que le slogan d’ « Europe sociale » pouvait être utilisé dans un sens non réformiste, il y a bel et bien désaccord sur ce point car la ligne de partage pratique entre réformistes et révolutionnaires passe pour le moins sur cette question : peut-on amender, réformer, la construction européenne, ou est-elle intrinsèquement une construction impérialiste avec laquelle il faut rompre pour rendre de nouveau possible une politique progressiste et une rupture révolutionnaire avec le capitalisme. Cela dit, si le camarade veut bien mettre un mouchoir sur cette divergence, il peut évidemment participer à la CAC sur d’autres questions où il accepte le contenu politique minimal commun.
 
Les initiateurs de la CAC ont également reçu le 29 juin une lettre de l’URCF souhaitant bon vent à la réunion du lendemain mais présentant plusieurs objections qui motivent sa non participation à la réunion. Pour résumer, l’URCF considère qu’il n’est pas possible pour elle de soutenir le programme commun de la Gauche com et du PRCF (auquel il est fait référence dans GNDD), pas plus que la notion de « rassemblement populaire majoritaire », jugée « électoraliste ». L’URCF eût préféré une démarche de rassemblement sans texte préalable pour dégager en commun les points de convergence.
Etant donné la réception tardive de ce message, il fut impossible aux initiateurs d’en discuter avant la réunion. Il faut d’abord écarter des malentendus : le programme commun PRCF/Gauche com (qui aurait pu être signé par cinq organisations si la table ronde convoquée en amont des présidentielles avait été couronnée de succès) est cité par le texte GNDD comme un point d’appui, une base possible de travail, non comme un document définitif ; la notion de rassemblement populaire majoritaire, formulée par le PCF en opposition à la notion d’union de la gauche, date de 85 (25ème congrès) et sa signification est anti-électoraliste ; elle tourne autour du primat du mouvement populaire, de la priorité du contenu de classe anti-grand capital sur toute considération d’alliance et à notre époque, sa signification majeure est la rupture de la France avec l’UE de Maastricht (l’intégration européenne étant l’axe stratégique majeur du grand capital « français »). Enfin, il est indispensable de se regrouper sur un contenu de classe minimal, sans quoi l’expérience a mille fois montré que tous ceux qui se regroupent dans une salle en se disant communistes, ne sont finalement même pas d’accord sur la définition de ce mot. Cela étant dit, la coopération avec l’URCF, que nous remercions de son courrier reste évidemment possible.
 
O. Hage a ensuite appelé les participants qui le souhaitaient à proposer leur nom pour le groupe d’animation qui dirigera la CAC. Des camarades avaient proposé leur nom par courrier. Voici la liste des membres de ce collectif : D.ALIA; C.ANDREANI; D.ANTONINI; B.BARISONE; A.BOUAZZI; C.C.R.P.; E.CHUBILLEAU; B.COLOVRAY; A.DE ANDRADE; I.S.DUPUY; E.FATOUX; E.FAUCON; V.FERT; B.FOUCAMBERT; M.F.FOVET;G.GASTAUD; M.O.GAVOIS; M.LAFFITTE; A.LUBRINA; A.MANESSIS; M.MELINAND; L.NGUYEN; B.NOTTIN; L.OLLIVIER;M.PICARD; P.O.POYARD; J.P.REBOUR; A.RONDEAU: J.SANFELIEU: J.WACHILL
 
La 1ère tâche du collectif sera d’appliquer les propositions contenues dans les interventions de G. Hage et de G. Gastaud, enrichies par le débat. L’idée a été émise également d’organiser un débat sur l’avenir du communisme en France. Le PRCF est prêt à accueillir ce débat sous la responsabilité politique de la CAC sur son stand à la Fête de l’Humanité le dimanche à 15 heures ; ce débat serait ouvert à tous ceux qui veulent coopérer avec la CAC dans un esprit constructif, y compris s’ils ne sont pas d’accord sur tout.
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Allocution de Georges Hage à la réunion fondatrice
de la Confédération d’Action Communiste, Aubervilliers, 30 juin 2007
 
Chers camarades,
 
Il est réconfortant que des camarades venus de partout participent à cette réunion unitaire un 30 juin, alors que nous venons tous de vivre des mois d’intense activité et que nous aspirons tous au repos estival.
 
Il est réconfortant que 300 communistes, membres ou non du PCF, aient rapidement répondu à mon appel en signant le texte Groupons-nous dès demain ; il est encourageant qu’un certain nombre d’organisations qui ne sont pas, ou pas encore, signataires de ce texte, soient présentes aujourd’hui, même si c’est pour le moment à titre consultatif.
 
Car l’heure est grave et il faut tout faire pour que la réunion d’aujourd’hui débouche sur une avancée unitaire avec un contenu clair.
 
En effet, nous devons faire face à un pouvoir fascisant qui veut liquider nos acquis pour dissoudre la France républicaine dans l’Europe supranationale du capital. Sarkozy le proclame, il veut la « rupture » avec tout ce qui, dans l’histoire française, porte le sceau du mouvement démocratique et ouvrier, des Sans Culotte aux Communards, de 36 à Mai 68 en passant par le gouvernement de la Libération.
 
Les premiers actes de Sarkozy l’attestent, puisqu’à peine installé, il a filé à Berlin mettre au point avec Angela Merkel une constitution bis destinée à enterrer le 29 mai 2005.
 
Sarkozy c’est l’atomisation de l’Université, la casse du droit de grève et du code du travail, la précarité pour tous, l’expulsion indigne de milliers d’immigrés, c’est la personnalisation à outrance du pouvoir, c’est la franchise médicale universelle et la personnalisation sans limites du pouvoir ; bref, c’est la revanche de Vichy sur 1945, avec à la clé, la tentative d’infliger à la classe ouvrière et aux étudiants une défaite stratégique, analogue à celle que Thatcher infligea en 85 aux mineurs pour mettre au pas le prolétariat d’outre-Manche.
 
Face à ce péril mortel pour le progrès social et les libertés, nous ne pouvons compter sur le PS, que nous ayons ou non choisi d’utiliser tactiquement le bulletin restant pour faire barrage à Sarkozy. Non seulement parce que le PS est pieds et poings liés à Maastricht, mais parce que sous l’impulsion de Royal, le PS projette d’abandonner ses références, si décoratives soient-elles, au socialisme et au mouvement ouvrier.
 
Nous ne pouvons compter davantage sur le mouvement anti-libéral et sur ses composantes, dont fait partie la direction du PCF muté. Non seulement ces gens refusent de rompre avec l’Europe capitaliste, non seulement ils cultivent le mensonge social-impérialiste de « l’Europe sociale », mais ils ont aidé Sarkozy à relancer l’Europe supranationale en priant Chirac, dès le 29 mai 2005, de « renégocier la constitution européenne ».
 
Eh bien, c’est chose faite, MM. et Mmes Wurtz, Besancenot, Laguiller, Bové, Braouzec puisqu’en appliquant vos conseils patelins, le grand Escamoteur Sarkozy a renégocié un « traité simplifié » qui reprend l’essentiel du dispositif supranational du Traité constitutionnel.
 
Face à la faillite de la gauche plurielle, face aux ultimes reniements des dirigeants mutants, qui ont consenti au sabordage du groupe parlementaire communiste, face à la débandade des comités antilibéraux, un certain nombre d’escamoteurs politiques brandissent la solution miracle d’un « parti de gauche » à l’allemande ; un parti que se disputeraient les trotskistes, les mutants, une partie du PS et des alter-mondialistes. Certes si un tel parti se forme, il faudra le prendre en compte sans sectarisme. Mais loin de mettre un coup d’arrêt à la dérive à droite de la société française, la création d’un tel parti risque de n’être qu’une mesure de plus pour « accompagner de gauche », voire « d’extrême gauche », la « rupture » sarkozyste et la décommunisation de la gauche française. Une fois enterré l’espoir de voir renaître un vrai PC en France, ce « parti de gauche » ne serait pas long à rejoindre la vieille maison social-démocrate en effaçant jusqu’au souvenir du congrès de Tours. Et c’en serait fini pour longtemps de l’espoir de changer la société !
 
Il faut au contraire se battre plus que jamais pour continuer le combat communiste organisé, initié en 1920, comme le texte « Groupons-nous dès demain » en donne les raisons fondamentales.
 
Mais pour cela il faut s’unir dans l’action sans mettre la charrue avant les bœufs ; car un parti communiste ne sortira pas d’une auto-proclamation, comme se l’imagine certaine personne qui a cru bon de se ridiculiser en se présentant, dans mon dos, contre mon successeur douaisien. Unir les communistes qui sont dans le PCF et ceux qui n’y sont plus ; unir les groupes communistes de bonne volonté dans une structure souple ; c’est ce que nous avions essayé en 2001 avec le CNUC, que j’avais l’honneur de présider. C’est ce qu’il faut remettre en chantier aujourd’hui sous d’autres formes alors que le PCF prépare son sabordage officiel. Loin de jeter la pierre aux vaillants groupes organisés qui ont relevé le drapeau du communisme, il faut leur rendre hommage sans les traiter de « groupuscules », comme le font les dirigeants mutants qui ont réuni 1,90% des voix aux présidentielles. Il faut unir les communistes sans exiger que chacun réintègre préalablement le PCF, comme si ce n’était pas l’appareil mutant qui avait écarté ou exclu des milliers de camarades sans reproche.
 
Et il faut s’unir sur un contenu clair, car au-dessous d’un seuil minimal, on ne se démarque plus des mutants, on n’est plus positionné du bon côté de la barricade et en prime, sous prétexte de construire un rassemblement sans rivage, on est paralysé par les dissensions.
 
Bref, nous sommes réunis pour mettre en place une Confédération d’Action Communiste. Une Confédération, comme l’a proposé Caroline Andréani, parce qu’il ne s’agit pas d’annuler les groupes existants, ni de créer une nouvelle organisation concurrente des précédentes. Une Confédération d’Action, comme y insiste Georges Gastaud, car c’est en agissant ensemble que les communistes décideront d’aller plus loin, si tous le souhaitent, dans la voie de l’unité organisationnelle. Une Confé-dération Communiste, car sans contenu clair et anti-mutant, notre tentative implosera sous l’impact des contradictions tues.
 
Alors quels sont ces fondamentaux ? Je laisse à G. Gastaud le soin de le re-préciser sachant que j’ai pesé avec lui tout ce que dira cet ami, engagé depuis trente ans dans la lutte contre la dérive liquidatrice.
 
Je vous remercie d’avance d’être brefs et constructifs. Si cette rencontre réussit, elle rallumera l’espoir. Si elle échoue il est à craindre que rien d’équivalent ne prenne forme avant ce qui pourrait être l’ultime congrès liquidateur. Si nous arrivons à lancer un bouquet d’actions unitaires cet été et cet automne, nous aiderons les jeunes et les salariés à résister, nous aiderons les communistes qui adhérent au PCF à ouvrir les yeux sur l’entreprise liquidatrice désormais en phase terminale ; et nous serons prêts à continuer le combat sous des formes à décider en commun si la liquidation officielle est lancée cet automne. Mettons de côté pour agir ensemble nos doctrines respectives sur l’avenir du PCF, sans faire une croix sur les militants ni décider a priori que le parti peut être ou non reconquis du dedans : l’histoire aura tôt fait de trancher ce point. Personne ne se trompera en agissant ensemble sur des contenus de principe qui font que nous sommes tous ici communistes, et non pas « mutants » ou « refondateurs ».
 
Quand on a mon âge, on n’a plus qu’un devoir : passer le relais. Alors, oui, soyez les continuateurs du communisme au 20ème siècle, vous le devez aux sacrifices de vos aînés et à l’avenir de notre jeunesse ! Oui, chacun y mettant du sien, groupons-nous dès aujourd’hui pour faire face à la « chute finale » !
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allocution de G. Gastaud (G.G. a résumé ce texte le 30 juin pour ne pas empièter sur la discussion)
 
chers camarades,
 
Ce qui nous rassemble, c’est le texte « groupons-nous dès demain ». Mon propos en sera facilité : à la demande de Geo, il s’agit de rappeler les « fondamentaux » qui structurent le texte signé par les 300.
Ensuite, j’évoquerai les formes possibles d’une Confédération d’action communiste.
Puis je proposerai quelques actions possibles à court terme.
Je parlerai aussi d’une question soulevée par plusieurs correspondants, c’est notre attitude envers le congrès du PCF.
 
A) Tout d’abord nos fondamentaux, si nécessaires pour orienter l’action :
 
1°) nous sommes tous d’accord pour considérer que « le communisme demeure le sens de l’histoire » : le capitalisme ne peut pas dépasser ses contradictions croissantes, l’issue est dans la révolution socialiste, laquelle implique toujours au minimum, et de quelque manière qu’on comprenne la chose, la socialisation des moyens d’échange et de production et le pouvoir du peuple travailleur ; quant au socialisme, il a pour fin de construire une société sans classes, le communisme.
Tous nous regardons notre histoire communiste avec fierté, ce qui ne signifie pas avec aveuglement.
Celle du PCF d’abord ; avant de glisser au réformisme mutant, le PCF a commis des erreurs mais il s’est toujours trouvé du bon côté de la barricade, celui des exploités.
Concernant Lénine et la Révolution d’Octobre, nous assumons fièrement leur héritage, non seulement parce que la révolution russe a pour la 1ère fois mis en place un Etat ouvrier et paysan engagé dans la construction du socialisme, mais parce que sans Octobre 17, il n’y aurait pas eu de 3ème Internationale, donc pas de PCF, puisque le congrès de Tours eut pour objet l’adhésion du PS français au Komintern. Et cela ne signifie pas que nous minimisons les racines françaises du communisme, de Babeuf à la Commune.
 
Nous constatons tous que la chute de l’URSS, quelle qu’en soient les causes, a une signification contre-révolutionnaire. Si lourdes qu’aient pu être les distorsions survenues dans l’histoire du socialisme, -et nous serions peut-être en désaccord pour les définir, les dater et les expliquer-, la décomposition du camp socialiste a permis une re-mondialisation du capitalisme dont les peuples paient les effets.
Nous constatons aussi que la mondialisation capitaliste, et son sous-produit, l’intégration européenne, détruisent les acquis que notre peuple avait obtenus grâce au PCF, notamment grâce aux ministres communistes de 45. L’impérialisme est redevenu hégémonique comme avant 17, en aggravant chaque jour sa menace mortelle, militaire, économique et écologique, pour notre espèce et notre planète.
 
Qu’on m’entende bien : les contradictions sont vives entre nous sur l’histoire soviétique, chacun doit pouvoir en débattre ; mais contrairement aux mutants, nous refusons catégoriquement la criminalisation de notre passé, la répression qui frappe les communistes qui n’ont pas tourné casaque à l’est, le renvoi dos à dos des combattants qui se faisaient face à Stalingrad ou à Dien Bien Phû, nous refusons de lire notre passé avec les lunettes de l’idéologie droit-de-l’hommiste car celle-ci ne valorise en fait que le « droit » de l’homme bourgeois à exploiter autrui. Contrairement aux sociaux-démocrates, nous ne considérons pas que l’expérience soviétique a été battue parce que « trop » communiste, trop « rouge », mais parce qu’à tel ou tel moment, elle ne l’a plus été « assez » pour permettre aux masses de résister à la pression idéologique de l’impérialisme.
 
Bref ce qui nous oppose aux mutants, ce n’est pas le fait d’être ou non « critiques » sur le passé : c’est le contenu de classe, positif ou négatif de la critique ; si nous acceptons le débat communiste, nous rejetons ce que Losurdo appelle l’autophobie communiste et ce que j’appelle le « maso-communisme ». Non par nostalgie mais pour reconquérir le droit pour notre peuple de renouer avec l’élan révolutionnaire d’Octobre en tenant compte, au positif et au négatif, de l’expérience née le 7 novembre 17 et interrompue en août 91.
 
2°) Notre identité est donc profondément internationaliste et anti-impérialiste. Voyons seulement ce que cela implique pour l’action, et sans entrer dans les détails :
 
*le soutien à tous les peuples qui combattent l’impérialisme et ses créatures, de la Palestine à l’Irak, de la Colombie à la Yougoslavie et aux peuples d’Afrique encore aux prises avec le néo-colonialisme français ;
 
*le soutien politique à Cuba socialiste et au Venezuela en révolution ; cela ne signifie pas l’approbation béate de tout ce qui se fait dans ces pays, cela signifie que nous refusons catégoriquement d’opposer le peuple cubain à son régime révolutionnaire qui a le droit de se défendre contre les tentatives de subversion impérialistes ;
 
*le soutien à tout ce qui aiderait à reconstruire, quelles qu’en soient les formes, un Front anti-impérialiste mondial et un Mouvement communiste international combatif et démocratique, faisant face à la mondialisation de l’exploitation ;
 
3°) nous défendons l’indépendance nationale; car à la suite de Dimitrov, du Che, d’Ho Chi Minh, Politzer et d’autres, nous n’opposons pas la nation populaire au prolétariat international car notre critère est la lutte des classes ; nous ne confondrons pas la mondialisation capitaliste avec l’internationalisme prolétarien, ni le patriotisme progressiste des FTP, avec le nationalisme xénophobe de Sarkozy.
Oui nous défendons sans frilosité l’indépendance nationale et les acquis nationaux détruits par l’intégra-tion européenne. Notre mot d’ordre n’est pas « l’Europe sociale », cette escroquerie réformiste, mais la rupture de la France avec l’UE des traités néo-libéraux et supranationaux ; non pour exalter le repli national, mais pour permettre à notre peuple de rompre avec sa propre aristocratie financière, qui liquide la « France des travailleurs » chantée par Ferrat au profit d’une « Franceurope » invivable ; la rupture avec l’UE doit rendre à nouveau politi-quement possible la transformation socialiste du pays, en finir avec cette prison des peuples qu’est l’UE anticommuniste, construire de nouveaux traités internationaux progressistes ouverts à tous les continents.
 
Faut-il préciser que notre défense de la nation tend la main aux travailleurs immigrés, y compris aux sans papiers, car nous nous souvenons que les FTP-MOI furent le cœur de la résistance armée contre l’occupant nazi. Notre défense de la nation a un contenu de classe ouvrier et populaire, puisqu’elle signifie aussi lutte contre les délocalisations et les privatisations, lutte pour de larges nationalisations démocratiques ; ces nationalisations, nous ne les confondons pas avec le socialisme mais elles sont nécessaires, dans des formes et une extension à discuter, pour créer un rapport des forces favorables au camp du travail.
 
4°) nous disons qu’un vrai parti communiste est nécessaire à la classe ouvrière et aux autres travailleurs pour agir indépendamment des partis bourgeois de droite et de gauche ; un parti indépendant du PS, actif à l’entre-prise et proche de la jeunesse ; un parti marxiste qui, sans fétichiser qui que ce soit, en travaillant sur les contenus actuels, revitalise les enseignements matérialistes et dialectiques de Marx, d’Engels, de Lénine et d’autres penseurs que je ne me risque pas à lister. Oui une approche de classe des problèmes sociaux, une approche de classe de l’Etat et de la démocratie, c’est un minimum pour qui se dit communiste. Et j’oserai même parler de fonction d’avant-garde si chacun veut bien comprendre par là que le parti n’est pas là pour suivre le mouvement et engranger des voix, mais pour indiquer la voie et impulser l’action; inutile pour cela de faire preuve de morgue ou de cesser d’apprendre d’autrui, comme le prétend la caricature mutante du « parti-guide ». Au contraire, le rôle du PC est inséparable de son action pour la démocratie populaire. S’il faut rappeler cela, c’est parce que Hue et Buffet ont abandonné toute ambition théorique et que leur politique faillie n’a eu d’autre baromètre que les sondages.
 
Voilà les principes minimaux sur lesquels, à des formulations près qu’on peut discuter, il devrait être possible d’orienter notre action.
 
B) j’en viens aux structures possibles de notre confédération en soulignant qu’il ne s’agit que de propositions.
 
Tout à l’heure, sur la base de notre accord politique, et sans rejeter ceux qui veulent encore réfléchir ou qui voudraient s’associer à titre consultatif, nous mettrions en place si vous l’acceptez un groupe de contact. Pour que l’action l’emporte sur les polémiques usantes, il faudrait convenir d’un fonctionnement souple puisque nous ne serions ni un parti ni une organisation de plus, mais un regroupement dynamique et ouvert à ceux qui n’ont pas voulu participer pour le moment. J’en appelle d’ailleurs aux Rouges vifs, à l’AMC 17, à Paris 15, aux camarades de Fontenay et de Malakoff, à l’URCF, à tous ceux que j’oublie, et je leur dis : la porte est et restera ouverte.
 
On pourrait envisager dès que possible un site internet sur lequel figurerait, d’une part, le texte « groupons-nous dès demain », d’autre part les textes proposés au nom de la CAC, enfin les textes en discussion. Les textes et les décisions acceptés par tout le groupe de contact après amendements engageraient la CAC et chaque composante, individuelle ou organisée, les diffuserait largement et si possible, unitairement. Les textes qui ne feraient pas l’unanimité après discussion serait publiés dans la partie « discussion », le débat restant ouvert et chacun restant libre de les utiliser à sa convenance.
 
Ainsi personne ne serait forcé d’accepter ce dont il ne veut à aucun prix. On pourrait peut-être se répartir les tâches dans le groupe de contact, luttes sociales, questions européennes, questions internationales, jeunesse ;
 
Bien entendu, tout cela n’est que propositions. Il faudra à l’issue de cette réunion réfléchir à un communiqué, que nous pourrions confier à G. Hage, pour rendre publics les résultats de nos travaux.
 
C) les actions possibles étant entendu que rien n’est ficelé et qu’on peut aller plus ou moins loin selon ce que vous souhaitez:
 
-il y aurait d’abord à publier une série d’appels unitaires contre les « réformes » Sarkozy: droit de grève, Université, contrat de travail unique, traque des immigrés, et surtout action contre toute constitution européenne, mini ou maxi, refus des guerres en préparation, etc.; on peut se répartir les tâches en vérifiant que nous voulons et pouvons travailler ensemble :
-nous pourrions éditer pour la fête de l’Huma un tract exposant les résultats de notre réunion, donnant des extraits du texte GNDD ; faut-il profiter de la fête pour organiser un débat sur le thème : «communistes, aidons ensemble les travailleurs à mener le combat de classe », à vous d’en juger, je gage que cela intéresserait les militants présents au Bourget.
 
-il faudrait réfléchir à notre participation aux actions en préparation pour combattre les flots de propagande anticommuniste qui vont encore se déverser à l’occasion du 90ème anniv. de la Révolution d’octobre.
 
-et si nous sommes d’accord, il faudrait aussi parler du financement car l’argent ne tombe pas du ciel ;
 
D) la question du congrès du PCF. Quelles que soient nos analyses sur l’avenir du PCF, que les uns consi-dèrent comme définitivement muté et d’autres comme encore « récupérable », le sort du PCF intéresse tous les communistes dans la mesure où ce parti se réclame encore, au moins pour l’affichage, du communisme et du PCF historique. En outre qui niera que de vrais communistes sont encore au PCF, à commencer par Geo ? Dès lors, et sans nécessairement trancher cela aujourd’hui, ne devons-nous pas réfléchir à interpeller ensemble les membres du PCF au moment du congrès ? Nous n’avons pas besoin pour cela de décider ici et maintenant si le PCF peut se régénérer ou si sa liquidation est inéluctable, cette question sera vite tranchée par la vie ! Plus modestement, faisons en sorte que les militants PCF connaissent notre regroupement, qu’ils sachent que nous ne les mettons dans le même sac que leur direction et que nous leur tendons la main pour agir, qu’ils comprennent qu’il y aura une vie communiste après le congrès du PCF, et cela, quelles qu’en soient les options. Rappelons-nous le mot cinglant qu’André Tollet adressait à l’équipe de R. Hue : « il y a eu, il y aura un parti communiste en France, avec vous, sans vous ou contre vous » ! Réfléchissons et reparlons-en à la Fête de l’Huma !
 
J’ai tenté de ne pas projeter dans cette introduction le point de vue de ma propre organisation mais de tenir compte de ce qui émerge des textes des uns et des autres pour dégager ce qui devrait être le socle commun minimal d’une future action communiste unitaire. A vous de discuter, de prendre, de laisser, d’ajouter, de construire.
 
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PROPOSITION d’ACTIONS et de TEXTES POUR AGIR ensemble dès cet été
 
1°) fête de l’Huma : diffuser le texte « Groupons-nous dès demain » le samedi avec les signatures et inviter les camarades à participer au débat prévu sur la fête le dimanche après-midi ; le dimanche après-midi, débat sur le thème «face à Sarkozy, au MEDEF et à l’UE, communistes, unissons-nous pour continuer ensemble le combat de classe ».
 
2°) propositions de texte déjà communiqués au groupe de liaison
-Benoît Foucambert propose un texte pour dénoncer le projet constitutionnel bis de Sarkozy et de Merkel ;
-le PRCF propose un projet de pétition sur le droit de grève ; il est bien sûr amendable et s’il est adopté, il sera disponible en tant que texte CAC ;
-il nous faudrait un texte contre la casse de l’Education nationale (17000 postes supprimés et une redéfinition en vue du métier d’enseignant qui dénature en profondeur ce métier et l’Education nationale),
-de même la CAC aurait besoin d’un texte dénonçant la contre-réforme sur l’Université ; un camarade étudiant (P.-O. Poyard peut-il s’en charger ?).
Bien d’autres questions mériteraient notre intervention, tous les textes sont les bien venus (Cuba, Venezuela, sans papiers, mesures fascisantes de Sarkozy dans le domaine policier et judiciaires) ; tout est bien venu mais nous ne pourrons pas tout mettre en place cet été.
 
3°) nous contactons des camarades pour mettre en place des moyens de contact internet (liste d’adresse et site) ;
 
4°) finances : le lancement de la CAC se fera grâce aux dons des camarades qui ont spontanément envoyé de l’argent à G. Hage ; sera également utilisé le reliquat de caisse du CNUC (comité national unitaire des communistes, présidé par Geo). Mais il faudra aviser par la suite sur le mode de fonctionnement financier.
 
5°) organisation : à la fin du débat prévu sur la fête de l’Huma, les militants du Groupe d’Animation se réuniront quelques instants pour décider d’un contact spécifique pour organiser l’action à la rentrée. Dites si vous voulez devenir correspondants départementaux ou locaux de la CAC (l’obligation serait de diffuser ses textes dans la localité concernée).
 
Merci de répondre par retour de courriel (pour que la CAC soit une structure agissante, il faudrait répondre dans les 24 heures en ayant le souci de FACILITER LE TRAVAIL des camarades qui vont se dévouer pour coordonner le Groupe de contact).
 
6°) composition présumée du groupe de contact (merci de confirmer si vous êtes d’accord pour participer au groupe de contact sur les bases indiquées ) :
 
Il est souhaitable que les camarades se groupent en commissions : international, luttes, jeunesse et université… 
 
L’été donnera lieu à une série de très mauvais coups : droit de grève, Education nationale et Université, droit du travail, statuts, France-Télécom, EDF-GDF, renforcement de l’Etat policier (le GIGN double ses effectifs et intègre la garde présidentielle !), franchise médicale, le pouvoir frappe tous azimuts au nom de la « rupture », bouclier fiscal pour les riches et refus d’augmenter le SMIG… le pouvoir veut rapidement nous infliger des défaites décisives pour installer le découragement et faire place nette à la rupture thatchérienne. Alors à nous de créer le climat de lutte dès cet été en engageant le dialogue tous azimuts avec les travailleurs, les chômeurs, les jeunes, etc. Et que cela ne nous empêche pas de nous reposer et de garder confiance dans les capacités de résistance de notre peuple et des autres peuples du monde.
 

Odile Hage, Georges Gastaud

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Théorie

le socialisme scientifique
(marxisme)
 
"Dans son effort constant d'analyse de la réalité sociale, dans son activité théorique comme dans son action, le parti communiste français s'appuie sur le socialisme scientifique, fondé par Marx et Engels, puis développé par Lénine et d'autres dirigeants et théoriciens du mouvement ouvrier. Cette théorie, matérialiste et dialectique, s'enrichit sans cesse à partir de l'avancement du savoir et de la pratique sociale, des expériences de l'action de classe des travailleurs en France et dans le monde, des enseignements positifs et négatifs de l'édification du socialisme. C'est comme formation intimement liée à la classe ouvrière et responsable devant le peuple et la nation française que le PCF détermine librement sa politique."

Radio Révolution

L'Internationale
La Marseillaise
Hardi camarades
El pueblo unido
La jeune garde
Hasta siempre
C'est dans la rue
La bataille va de l'avant
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Infos

à vos agendas !

 

90e anniversaire du Parti Communiste Portugais - 6 mars 1921/2011

 

50e anniversaire du vol spatial de Youri Gagarine - 12 avril 1961/2011


100e anniversaire du journal "Pravda" - 5 mai 1912/2012

 

null Bibliothèque marxiste 

 

REFERENDUM D'INITIATIVE POPULAIRE : DONNONS LA PAROLE AU PEUPLE !

null

 EXIGEONS UN REFERENDUM NATIONAL SUR LE TRAITE DE LISBONNE !

 

 NON A LA PRIVATISATION DE LA POSTE - REFERENDUM NATIONAL SUR L'OUVERTURE DU CAPITAL DE L'ENTREPRISE PUBLIQUE EN SOCIETE ANONYME


Promesse non tenue, à qui le tour ? La Poste !

 

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LIENS DIVERS A VISITER

 

  Forum Unité communiste

 

 

Le Manifeste, journal communiste

 

letempsdescerises_2009.gif

Le Temps des Cerises, éditeur

 

Liberté 62, hebdomadaire communiste du Pas de Calais

 

LIENS DES PARTIS COMMUNISTES AU POUVOIR ou 1er PARTIS D'OPPOSITIONS

 

default.jpeg KPRF, Parti communiste de la Fédération de Russie

logo_top.png

Pravda, journal du KPRF

 ed.jpg

Education Politique, revue du Comité central du KPRF

 

  Parti communiste de la République de Moldavie

Comunistul, organe central du PCRM

 

null

  Parti communiste de Chine

null

Le Quotidien du Peuple (Renmin Ribao) organe central du PCC

Qiushi, revue théorique du Comité central du PCC : www.sinoperi.com/qiushi/

 

null Parti communiste de Cuba

null

Granma, organe central du PCCu

Cuba socialista, revue théorique du Comité central du PCCu : www.cubasocialista.cu

 

null

  Parti communiste du Vietnam

null

Nhan Dan, organe central du PCV

Tạp chí Cộng sản,  revue théorique du Comité central du PCV : www.tapchicongsan.org.vn/

 

cpnumllogo.gifParti communiste du Népal (marxiste-léniniste unifié)

New Era, organe central du PCN (UML)

 

null AKEL, Parti progressiste des travailleurs de Chypre

Haravgi, journal de l'AKEL